... "Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.
C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps. " ...
Il s'adressait bien sur aux deux "prétendants" (j'utilise des guillemets car ce mot est le seul que j'ose utiliser pour désigner ces messieurs). La réponse qu'ils ont faites chacun de leur côté est restée évasive, chacun se précipitant sur des mots qui pouvaient peu ou prou "coller" à leur discours. Evasive ? A côté de la plaque si l'on y regarde de plus près. Car il ne s'agit, bien sur, pas de faire coller un mot, voire une phrase, pour qu'il y ait cohérence...
On est loin, encore trop loin !
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