30/05/2012

Coup de mou

Hier, j'étais à deux doigts de mettre fin à ce blog.

J'ai assisté au spectacle (navrant) de la France qui se déchire. Après un épisode d'agacement et de découragement je reprends mon clavier pour crier STOP !!!

Vous donnez tous raison à Sarkozy : il a tout fait pour qu'on en arrive là. Cinq années ont réussi à faire en sorte qu'une moitié des français (et chacune son tour) lance des attaques plus ou moins basses sur l'autre moitié. Le peuple n'y est pour rien : seuls les élus sont responsables. Quand on attaque l'UMP - souvent à juste titre - il faut bien préciser que seuls Sarko, Copé, Bertrand, Morano, NKM et quelques autres méritent vraiment les critiques. Ce sont eux qui ont laissé cette marque honteuse sur les français. Par leur violence verbale, par l'inconvenance de leurs propos. A gauche Aubry n'est pas une sainte non plus, et ses gesticulations de frustrée ne sont pas la meilleure image que peut donner le PS. Quant à Lepen, elle devient la grande bénéficiaire des attitudes populistes outrancières de Mélenchon.

Alors, ne nous laissons pas entraîner dans des surenchères stériles de mots.

Une nouvelle présidence et un nouveau gouvernement ont été mis en place. Laissons-les travailler un peu avant de critiquer. Pour le moment, pas de réel faux-pas, et je dirais même - si cela tient dans le temps - un effort ostensible de montrer du "normal" dans les comportements. Quand même, jamais ce mot "normal" n'aura autant été mis en exergue : il aura donc bien fallu que Sarkozy et son aréopage aient vraiment dévoyé l'exercice de  l'état pour qu'on sorte ce mot de sa banalité.

Donc, je croyais pouvoir me taire et être simple spectateur de notre France. Mais non, j'ai gardé toute ma faculté d'indignation et de révolte.

Français, reprenez vos esprits !

28/05/2012

Vous avez dit écologie ?


Seuls les plus de 50 ans peuvent comprendre... ! et encore pas tous !!!!


A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:

- « Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! »

  
La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :  

- « Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps. »


Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :  

- "Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps !
"

 Un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau. Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute : 

- « De mon temps, on montait l'escalier à pied: on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : on marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.


On ne connaissait pas les couches jetables : on lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements. On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sur à l'autre.


Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On n'avait qu'une TV (quand on en avait) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre. 
Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.


Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement ; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.


On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.


Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 heures sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.


On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.


ALORS, NE VIENS PAS ME DONNER DES LECONS DE COMPORTEMENT ET ME FAIRE...  CULPABILISER, AVEC TON MOUVEMENT ÉCOLOGISTE ! »

Alerte disparition (très sérieux)


26/05/2012

Pô pô pô ... 50 ans purée de nous zôt *!

Je suis né il y a 62 ans dans un département français disparu.. Et voilà qu'au travers d'un entre-filet de France info j'en prends conscience.
Je suis donc né à la maternité du Jardin d'Essais* à Alger. Second d'une fratrie de quatre garçons, fils de gens ordinaires, enfants eux-mêmes voire petits enfants de "déjà pieds noirs". Mes ancêtres se sont retrouvés là-bas grâce aux bons soins de notre république qui y envoyait alors les indésirables de la France  ou d'Espagne (contestataires, grévistes et autres). Donc aucune intention de colonisation ni de projet d'enrichissement. Seulement une petite vie à construire, à créer de toute pièce. Et c'est ce qu'ils ont fait, humblement et en bonne intelligence avec les "indigènes*". Les quatre premières années de ma vie se sont bien passées toutes en jeux d'enfants avec mes frères, couvés par une maman pied-noire digne des meilleures caricatures.

1954 a été le début d'une période qui m'a semblé très... bizarre.

Je ne comprenais pas que tout à coup mes parents devenaient fébriles : on entendait des bruits inquiétants, de façon sporadique au début, puis de plus en plus fréquents. Mon père, qui travaillait comme petit fonctionnaire "faisait"  les 3/8. Et je me souviens des inquiétudes que ma mère nous retransmettait dès qu'il avait un peu de retard. Mais nous, enfants,  vivions sans trop comprendre et profitant quand même de la plage à Staloueli ou Sidi Ferruche ou au Rocher Noir*, des brochettes-parties entre amis et famille, des copains de classe "patos*" ou "arabes*". Et puis vers 1958/59 on a commencé de façon répétée à ne pas pouvoir aller à l'école : manifestations, attentats, ratonnades... Les "événements*". L'apothéose s'annonçait !

1961 le départ avant les autres...

Mon père, je ne l'ai su que bien plus tard, du fait de sa profession, faisait partie de ceux que les algériens avaient pris pour cible. Il nous a donc très rapidement fallu fuir. Dans notre malheur, nous avons eu une chance que beaucoup n'ont pas eue : encore, grâce au boulot de mon père, nous avons atterri en Tunisie. Et nous avons donc eu la chance de prolonger de façon heureuse (plus heureuse!) notre vie en Afrique de nord. Nous avons pu profiter de la douceur de Bizerte. Petite anecdote, j'avais comme camarade de classe un certain Bertrand Delanoë. Il avait déjà la facilité d'élocution que tout le monde connaît maintenant...

2012 j'entends encore parler les Pieds-Noirs

J'ai, comme beaucoup la nostalgie le souvenir vivace de mon enfance dans ce magnifique pays qu'est encore l'Algérie. Mais depuis j'ai beaucoup lu, discuté avec mon père de ce qui c'était passé... Et j'avoue, quitte à m'attirer les foudres de beaucoup, que j'ai compris certaines choses.
Certes, ce pays était un peu le nôtre : nous y avions apporté les structures administratives, commerciales, éducatives..., mais nous avions apporté aussi notre idée de la démocratie, et cette belle idée de la France qu'est la souveraineté nationale ainsi -contradictoirement- que nos méthodes guerrières. N'avions-nous pas enrôlé ces algériens dans notre propre guerre de libération contre les allemands ? N'avions-nous pas fait de-même pour une moins noble cause en Indochine. C'est là-bas qu'on a appris aux algériens à se battre pour contre des gens qui luttaient pour obtenir leur souveraineté ? Nous avons nous-même introduit le germe de la contestation, du refus de l'occupation.

Alors, si l'on peut regretter de ne plus être "chez soi", si l'on peut regretter un mode de vie atypique mêlant culture paysanne française, espagnole et arabe, il faut quand même apprendre à tourner la page. Personne ne peut dire qui a été le plus propre dans cette sale période des "événements*". Je n'aime pas les commémorations, ces moments où il faut à tout prix se replonger dans des souvenirs pénibles, où il FAUT pleurer les morts. La vie, c'est aujourd'hui, demain. Pas hier. Jamais. Ce qui est fait est fait et rien ne permettra de refaire l'histoire : mon grand-père a fait Verdun, mon père a fait la Libération. Je sais donc de quoi je parle : je ne les ai jamais entendu nous rebattre les oreilles de tout ça. Ce que j'en sais c'est pour les avoir questionnés. Ils avaient simplement fait leur devoir de français. Point !

Et maintenant j'entends, avec un accent forcé, ces "pôvres*" pieds-noirs, se lamenter et ressasser encore et encore, "mon pays". Et, moi ça me file le bourdon. Ces pauvres gens qui ne sauront jamais tourner la page et prendre le temps de jouir de ce que la république offre à leurs descendants. Ce n'est pas toujours joyeux, voire enthousiasmant ... mais c'est la vie. La vie.

Pensez simplement aux camps de harkis, ou (moins connus) les camps de vietnamiens (renseignez-vous sur le camp de Sainte Livrade sur Lot dans le 47)

* J'ai utilisé ces mots comme "preuves" de ce que j'écris.

Déçu... déjà ?

Eh bien oui, je me sens bizarre. Entre espoir entretenu par les premiers agissements du gouvernement (Hollande, Vals, Peillon...) et découragement de voir les postures du PS.

Comment admettre l'attitude du PS par rapport à des acteurs importants de notre vie politique. Et les victimes ne sont pas des moindres :

• François Bayrou. Le sage parmi les sages. L'initiateur des éléments primordiaux du programme socialiste : moralisation de la politique, assainissement des comptes de l'état, ...

• René Dozières. Celui qui n'a jamais baissé les bras pour dénoncer les malversations du clan Sarkozy...

Il y en a sûrement quelques autres dans ce cas qui ont œuvré à la réussite de la victoire de Hollande.

Alors, je ne remets pas en cause les actions des débutants du gouvernement dont les intentions semblent louables (pour le moment).

Mais je m'insurge contre l'attitude inqualifiable du PS et de Martine Aubry en tout premier chef.

Amis citoyens, réveillez-vous !

24/05/2012

Concurrence déloyale ?

Je croyais que les Guignols étaient la propriété intellectuelle de Canal+... Lourde erreur : ils se sont échappés. Toutes les chaînes ont le droit de les diffuser maintenant. On voit partout Copé, Fillon, Dati, Besson, Bertrand, Guéant, Morano, et les autres...
Ou alors C+ touche de sacrés droits d'auteur !
Ou alors c'est la saison 2 du Bébête Show ! 

23/05/2012

Placard vide et patate chaude



Je suis scandalisé et surement pas le seul. La droite, si prompte habituellement à "commenter" l'actualité des ministres a laissé passer l'occasion de s'exprimer sur un véritable scandale.

Non content d'avoir "disparu", Eric Besson a pris soin de vider son ministère de toute information utile et nécessaire. C'est une faute grave ! Et je ne sais si la loi ou la constitution ne permettent pas de recours contre de tels agissements. Il en va quand même de la continuité de l'Etat. S'il s'agissait d'un ministère "secondaire" (ceci n'est pas péjoratif) comme ceux touchant aux arts ou au sport, cela serait demi-mal. Mais là, ça touche à toute la stratégie de la reconstruction économique de la France. C'est vital !

Le Parisien relève :"...Eric Besson "n'était pas là" lors de la passation de pouvoirs jeudi, "le placard était vide et il y avait des dossiers d'actualité qui étaient très incomplets", a déclaré à l'AFP une responsable du cabinet de M. Montebourg..."

Pour moi cela relève des plus lourdes sanctions. C'est de la désertion pure et simple. Honteux !!!

Montebourg s'est lancé dans une tâche de grande ampleur. Et si beaucoup ont raillé la création d'un Ministère du redressement productif, il s'agit là vraiment d'un ministère clef puisqu'il s'occupe d'un point stratégique d'un possible redressement de notre économie.

Il faut punir le déserteur Besson et le forcer à communiquer les dossiers qu'il dissimule à son successeur, à l'Etat,... à nous citoyens.

Quoi ? Messieurs de l'UMP vous avez perdu votre voix ?

22/05/2012

Erreur ! : avec ou sans majuscule ?

On avait promis de rester vigilants. Donc il faut tout observer à la loupe.
Mon accroche semble bizarre..., et bien c'est voulu. La preuve, vous lisez ce billet.
Voilà de quoi il s'agit.
Passé la consultation quotidienne sur internet des media internationaux, nationaux, locaux, il me reste un article en travers de la gorge. Bien sur, la presse dite de gauche fait essentiellement du narratif, et on est bien au courant de l'acharnement contre Mme Taubira, du pragmatisme de Vals, de la satisfaction du Président au G8, et ainsi de suite. Intéressant et utile à savoir, tout ça...

Pour compléter le tour de l'info, et parer à toute attaque perfide de l'UMP, je consulte aussi la presse dite de droite. Et là, le Figaro - pour ne pas le nommer - nous fait part d'une info que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs : notre Président est arrivé en retard à la séance du sommet de l'Otan consacrée à l'Afghanistan. Pour vous éviter d'aller sur le site, et vous faire gagner du temps, voici l'extrait de l'article en question :

"Une journaliste française, Laurence Haim de Canal + et i-Télé, admise dans la salle avec le «pool» de reporters, a raconté: «Il y avait un siège vide, et un seul, pendant l'intervention du président Obama, celui de François Hollande. Il est arrivé après son discours.» En sortant de la salle, Laurence Haim a entendu le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarer: «Il faut expliquer les choses.» Il semble que l'explication de cet impair soit un peu délicate à donner du côté français. En premier lieu, l'entourage du président a invoqué ses rencontres dans la matinée avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le président polonais, Bronislaw Komorowski, qui auraient traîné en longueur. Les conseillers de François Hollande ont ensuite expliqué que la sécurité du président américain n'avait pas autorisé leur délégation à entrer dans la salle pendant l'intervention d'Obama, afin de ne pas la perturber. Ils minimisent ce faux pas protocolaire en soulignant qu'il ne s'agissait pas du discours en séance plénière, auquel François Hollande a bien assisté. Cela fait tout de même beaucoup de bruit pour démentir qu'il y ait eu le moindre incident diplomatique à Chicago."

On sait tous que notre Président a un fâcheux défaut : celui d'être assez systématiquement en retard à ses rendez-vous. Là, ça fait un peu tâche. Bon, vu que l'info vient du Figaro, je garde une certaine distance par rapport à ces propos. Mais c'est là que se justifie mon titre : Grosse erreur ou petite erreur ?

J'aimerais ne pas avoir à lire ce genre de chose. C'est moins grave que les casseroles du précédent quinquennat mais quand même. (A ce sujet, avez vous lu ça ?)

Alors, on a beaucoup glosé la Rolleix de Sarko, mais celle de Hollande, c'est quoi ? Elle est made in RPC ? Moi je rajouterais un article dans la Constitution qui obligerait le Président de la République Française à porter une montre digne de ce nom (Made in EEC par exemple) !

Petite précision quand même : tout ce que je viens de raconter est du "second degré". Quoi que...

21/05/2012

600 !

Vous êtes 600 a avoir eu l'indulgence de lire les quelques billets que j'ai commis.

Merci à toutes et tous, et revenez-y...

Et hop ! une citation

Cette fois on fait dans le littéraire. Quoi que...

 « Voudriez-vous me dire, s'il vous plaît, par où je dois m'en aller d'ici ?
   — Cela dépend beaucoup de l'endroit où tu veux aller.
   — Peu importe l'endroit...
   — En ce cas, peu importe la route que tu prendras.
   — ... pourvu que j'arrive quelque part », ajouta Alice en guise d'explication.
   « Oh, tu ne manqueras pas d'arriver quelque part, si tu marches assez longtemps. »

Alice rencontre le « Minet-du-comté-de-Chester » dans un bois.
Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll

Quelles législatives ?

J'ai peur que les français aient perdu de vue le véritable enjeu de ces élections dont la campagne démarre aujourd'hui. Nous allons élire nos députés aux fins de légiférer sur nos institutions et surtout notre avenir. Il est donc bon de revenir aux fondamentaux pour éviter de se laisser entraîner comme certains le voudraient dans une bataille de mots et autres petites phrases...
J'ai donc pris le temps d'aller consulter pour vous le site de l'Assemblée Nationale pour y retrouver les textes et définitions nécessaires à une bonne compréhension des enjeux. Cela pourra paraître un peu abscons ou simplement rasoir, mais ça n'en est pas moins un exercice incontournable si l'on veut s'exprimer non pas de façon bêtement partisane mais en toute connaissance de cause. Après tout c'est aussi et avant tout notre devoir de citoyen.
Ceci étant posé, voici quelques extraits des textes officiels que je soumets à votre lecture :


Définitions et organisation de la République :

La Constitution du 4 octobre 1958 a été conçue pour mettre un terme aux excès du régime d’assemblée, dans un contexte marqué par l’incapacité de la IVème République à affronter les crises de la décolonisation. 
Au centre se trouve le Président de la République, « clé de voûte des institutions ». Il assure, par son arbitrage, « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ». Son autorité s’est progressivement renforcée. Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement, lequel « détermine et conduit la politique de la Nation ». Le Parlement est constitué de deux assemblées, l’Assemblée nationale et le Sénat, qui examinent et votent les lois, contrôlent le Gouvernement et évaluent les politiques publiques. L’Assemblée nationale, élue au suffrage universel direct, joue un rôle prédominant puisque, dans la procédure législative, elle tranche en cas de désaccord avec le Sénat et peut, en outre, renverser le Gouvernement La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a renforcé les pouvoirs du Parlement. 

Sur la cohabitation :

Dans les situations de « cohabitation », c’est-à-dire lorsqu’une majorité hostile à sa politique est élue à l’Assemblée nationale, il en va autrement. Le Président de la République doit choisir le Premier ministre en son sein pour que le Gouvernement dispose du soutien de l’Assemblée. S’agissant des ministres, la pratique a montré que le Président de la République dispose tout au plus d’un droit de veto pour certaines fonctions dites de souveraineté. Dans le domaine de la politique intérieure, l’influence du chef de l’État se trouve réduite. Ce n’est que dans le domaine de la politique étrangère, pour lequel la Constitution lui reconnaît des pouvoirs propres, qu’il conserve l’essentiel de ses prérogatives. Encore doit-il les exercer en concertation avec le Premier ministre.

Sur l'Assemblée Nationale et donc les députés pour lesquels nous allons voter :

L’Assemblée nationale dispose de pouvoirs plus étendus que ceux du Sénat :  
• elle seule peut mettre en cause la responsabilité du Gouvernement en lui refusant sa confiance ou en votant une motion de censure (dans la même logique, seule l’Assemblée nationale est susceptible d’être dissoute par le Président de la République) ;  
• en cas de désaccord avec le Sénat, le Gouvernement peut décider de donner à l’Assemblée nationale le « dernier mot » dans la procédure législative (sauf pour les lois constitutionnelles et les lois organiques relatives au Sénat) ;
•la Constitution attribue à l’Assemblée nationale une place prépondérante dans l’examen du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale se traduisant, d’une part, par une exigence de dépôt en première lecture devant l’Assemblée et, d’autre part, par l’octroi de délais d’examen plus longs à l’Assemblée.


Ceci exposé, on se rend compte de l'importance que revêtira notre attitude devant les urnes. Deux attitudes sont possibles :

• On n'est pas en désaccord profond sur les grandes lignes politiques acceptées lors de l'élections présidentielle, et/ou on y adhère pleinement et il n'y a pas à hésiter. On donne alors tout simplement au Président et à son gouvernement la majorité nécessaire à l'application de ce pourquoi nous avons voté majoritairement le 6 juin 2012.

• On est en désaccord profond et on fait un choix d'opposition systématique.

C'est simple, booléen et irrémédiable.

Pour mémoire, deux personnages qui bénéficient d'un fort coefficient de crédibilité de la part des français, François Bayrou et Dominique de Villepin, se sont ouvertement prononcés contre une cohabitation qui n'aurait aucun sens et serait même dangereuse pour notre pays.

Cela incite à la réflexion. Non ?

20/05/2012

Citation du jour

"C'est toujours les mêmes qu'on cite, pas étonnant qu'ils soient connus."
Alfred Adam, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard

Je ne sais pas vous, mais pour moi Michel Audiard a fait pratiquement tout dire à ses personnages. Il me manque autant que Coluche et John Lennon...

19/05/2012

De l'utilité des blogs

Je lisais avec intérêt l'article du Figaro intitulé  : La délicate reconversion des blogeurs anti-Sarkozy. Et cela m'a inspiré quelques réflexions.
En fait, j'ai pris pour habitude de lire un grande partie de la presse locale, nationale et internationale depuis quelques temps déjà. Il m'est apparu que tous, marqués par leurs appartenances politiques, reprenaient souvent la même information, formatée, buzzée - pardonnez le néologisme - à l'extrême. Si des nuances d'interprétation apparaissent ici ou là, l'information en elle-même reste souvent très convenue. Les media tentent - souvent avec succès - de nous imposer un certain regard sur l'actualité. Je n'en veux pour exemple que les "frites d'Obama" ou le "jean de Duflot". Deux titres essentiels (?) bien sur pour notre information... Parler des difficultés des français à boucler leur fin de mois, à remplir leur réservoir, à partir en vacances,... tout cela - non qu'il ne soit traité sporadiquement - ne fait pas les titres des grands quotidiens. L'état d'esprit de la population, de vous, lecteurs, n'est retransmis que lors de vagues sondages. Traitement un peu léger pour connaître vraiment les aspirations d'un peuple qui a été si mal traité voire ignoré depuis trop longtemps.
C'est là l'utilité, le devoir de ces blogs.
Beaucoup sont nés ou ont fait leur renommée sur l'anti-Sarkozy, bien sur. Il faut dire qu'il y avait matière. Mais en même temps ils ont traduit, chacun à sa manière, la malaise profond des français, d'en-bas ou du milieu. Cette tragique parenthèse étant fermée, ils en conservent, pour autant, tout leur intérêt. Comme le dit l'illustre Juan : "Mon blog s'appelle encore Sarkofrance car même si Nicolas Sarkozy n'est plus président, son idéologie existe encore". Et puis, ce n'est pas parce qu'on est contre quelque chose ou quelqu'un qu'on est systématiquement pour son contraire. Le libre-arbitre doit rester la règle. La vigilance aussi. Finalement c'est quand-même de nous qu'il s'agit quand des lois, décrets et autres décisions sont prises par nos élus. Donc, il nous faut nous défendre, il nous faut exprimer nos révoltes ou indignations. Il ne faut pas laisser retomber cette mayonnaise qui commence à prendre. Nous n'avons pas tous les mêmes orientations politiques : de droite, du centre ou de la gauche, il nous faut tous continuer ce devoir de réaction. Personnellement, c'est la ligne que je me suis fixé, et je me prends au jeu d'être encore plus attentif à toute dérive d'où qu'elle vienne.
J'aimerais rajouter un grand merci collectif à tous les lecteurs de nos blogs. Mais n'oubliez pas qu'il reste de votre devoir, chers lecteurs, d'apporter la contradiction ou la confirmation de ce que nous écrivons !
Pour mémoire, je vous indique ci-dessous, une liste non exhaustive de blogs très actifs et d'opinions différentes :
• http://www.philippebilger.com/  de Philippe Bilger
• http://sarkofrance.blogspot.com de Juan (qui m'a donné l'idée m'exprimer. Merci à lui)
• ...
(Pardon à tous les autres que je ne cite pas !)

18/05/2012

Elysée : Charte de déontologie

Pour faire suite à mon billet précédent (Merci Sarko), je vous indique ici le lien vers l'original de ladite charte. A apprendre par cœur pour observer à la loupe la suite des événements.
(Ça fait drôle de ne plus voir Sarko sur la page d'accueil)

Merci Sarko !

Ça me fait mal et drôle d'accoler ces deux mots. Très mal !. Mais vous allez comprendre pourquoi.

Pour répondre d'avance aux interrogations suscitées par un tel remerciement, je déclare en préambule être sain de corps et d'esprit, être à jeun et n'être en proie à aucune substance illicite. Je déclare par ailleurs n'avoir subi aucune pression, aucun encouragement moral ou pécuniaire de qui que ce soit.

La 5ème République nous a habitué depuis - trop - longtemps à des égarements que la morale la plus élémentaire ne peut que réprouver :

• Giscard et les diamants de Bokassa, les avions renifleurs, ...

• Mitterrand et Mazarine, le Rainbow Warrior, ...

• Chirac et la Mairie de Paris, ...

• Sarkozy et..., non je ne ferai pas la liste de ses dérives ainsi que de celles de beaucoup de ses ministres. J'y passerais sûrement la journée.

Et voilà qu'on a droit à une Charte de moralité ! (Lire ici sur le sujet et pour mémoire une article du Monde). Cet engagement avait initialement été pris par François Bayrou au titre de la moralisation de la République et le PS l'a judicieusement repris à son compte.  Il a fallu, je ne sais pas si vous vous rendez-compte de l'énormité de la chose, qu'on en arrive à être obligés d'en passer par là. L'accumulation depuis le premier jour de l'ère sarkozyenne de tous ces "incidents" qui ont émaillé l'attitude de son gouvernement, la quantité de dérives verbales, l'"amoralisation" du débat, les outrances voire outrages perpétrés par lui et ses ministres (et son entourage) : tout cela, et ça a malheureusement été nécessaire, est enfin derrière nous.

C'est vrai, chaque septennat puis chaque quinquennat  apportait son lot d'égarements. Mais le dernier a dépassé de loin les limites des bornes. Un mal pour un bien. On revient à la case départ. Finis les conflits d'intérêts, finis les cumuls des mandats, ...

Et c'est d'autant plus un bien pour un mal que la vie au sommet de l'Etat en est définitivement transformée. Ce quinquennat du moins n'aura droit à aucune faute, aucun écart. Et chacun d'entre nous y veillera.

Alors, pour une fois, et la dernière assurément, "merci Sarko"

16/05/2012

Faut-il dé"grec"er l'Europe ?

Ne vous méprenez pas sur le titre (à prononcer "dégraisser" pour ceux qui n'avaient pas capté). Je ne suis pas anti-grec.

GRANDEUR ET DECADENCE

On ne peut pas trop en vouloir à ce peuple. N'oublions pas qu'ils sont un des fondateurs de notre civilisation européenne. Ils ont connu les plus grands penseurs, philosophes, mathématiciens, sociologues... N'ont-ils pas inventé un des mots les plus chers, les plus défendus : démocratie (souveraineté du peuple) ?. Ils avaient toutes les qualités ces pauvres gens.

Et puis patatras ! (Ça sonne grec, non ?) Déclin, puis envahissement par les Ottomans : les turcs. Je ne suis pas anti-turc non plus. Mais ceux-là ne sont pas et, (je l'espère) ne seront jamais européens. Choc des cultures, les grecs sont à ce moment-là déjà sortis de l'Europe. Ils n'y sont plus revenus. Et on ne l'a pas vu - pas voulu voire.

TOUCHE PAS A MON POPE

Quand il s'est agi de les faire rentrer dans la communauté européenne, on a oublié de faire un réel état des lieux : pas de cadastre, pas de recensement, pas de régularité financière (corruption endémique, TVA non perçue, bakchichs, système religieux non imposable, lobbying, et j'en passe !). Pourquoi, puisque le principe même de la communauté européenne, est d'harmoniser, cadrer, réglementer, normaliser les pays membres, pourquoi donc, un audit n'a-t-il pas été mis en œuvre ? Quelle boulimie a donc poussé ces instances, au point qu'il ait fallu tout d'un coup faire entrer à tout prix tous ces pays qui n'ont qu'un point commun géographique ?

AUX BANQUES DE BANQUER

Et puis pour en rajouter une couche, il a fallu que l'amoralité des banques (surtout les nôtres) le dispute à leur cupidité et qu'elles parient sur la dette grecque. Je ne suis pas un expert en finances, mais ces sociétés-là ont des analystes, de vrais experts : ils n'ont rien vu, à aucun moment pensé que l'économie grecque ne serait jamais capable d'amorcer le moindre remboursement de cette dette ! On croit rêver.

Si la Grèce sort de l'Europe, ce sera bien fait pour notre système bancaire. Et qui paiera leurs pots cassés ?

15/05/2012

Bouche-trou ?

Hier soir, j'ai regardé, comme souvent, l'émission Mots croisés sur France 2. J'apprécie particulièrement Yves Calvi, qui a mon sens est - de loin - le meilleur journaliste-arbitre de débats politiques ou autres. Mais hier soir, et sans remettre en cause les qualités de Calvi, j'ai été offusqué de la qualité de ces débats-escarmouches entre les seconds couteaux des différents partis politiques représentés. Sans citer particulièrement de petites phrases, le contenu lui-même manquait de hauteur. Et pour cause.

On a vu quoi ? :

• un Bruno Lemaire complètement déconnecté et pathétique, essayant de sauver un bilan catastrophique, en plein déni comme la quasi-totalité de l'UMP actuellement.

• un Florian Philippot se prenant les pieds dans le tapis, osant même se référé à JP Chevènement (?). Oui je l'ai bien entendu !

• Marielle de Sarnez, répétant à l'envi (De l’ancien français envi, déverbal du verbe envier (« convier, défier, provoquer »), du latin classique invitare (« inviter »).) les grandes lignes du Modem, mais trop réservée et trop "correcte" par rapport aux escarmouches incéssantes du débat.

• Harlem Désir, sur de lui, et déjà très imbu de son PS vainqueur

• Clémentine Autain, mignonne, moins hâbleuse que Mélenchon, mais récitant aussi les lignes de son parti

• Noël Mamère virulant et dirigeant tous ses coups sur le duo Lemaire/Philippot

Dans un cacophonie que même Calvi ne réussissait qu'à de trop rares occasions à canaliser, il n'est rien ressorti de vraiment nouveau de cette n-ième émission de l'avant nouvelle présidence, ni de la vraie bataille pour les prochaines législatives. Donc, et à part le scoop de Philippot se revendiquant de JP Chevènement, j'aurais pu aller me coucher plus tôt pour reprendre la lecture du Ludlum qui me tient, lui, vraiment en halène...


14/05/2012

Ça y est ! Je le tiens, mon billet !

J'avoue que ces derniers jours, j'étais un peu à cours d'imagination pour écrire. En effet, les media, à cours d'info réelle sur notre vie politique nationale, ont, eux, trouvé deux thèmes récurrents qui je l'avoue ne m'ont pas fait réagir au point de m'exprimer, et pour cause :

• Mélenchon se présente face à Le Pen. Bon. Front contre front, disent-ils. Bon. Hormis l'attente de joutes verbales fort peu constructives mais pleines de "petites phrases" assassines qui les font tellement se ressembler, on ne va surement pas élever la qualité du débat politique. Enfin je ne crois pas. Les électeurs vont-ils se laisser embarquer dans ces surenchères pseudo-politiques mais surtout populistes ? On verra, et malheureusement, surtout, on entendra.

• Qui sera premier ministre, et qui seront ses ministres ? Personne n'en sait rien, et même les "postulants" ne le savent pas officiellement... Alors, on assiste à des concours de broderies, de suppositions, d'extrapolations... Allez, courage, on sera tous mis au courant mercredi. Point.

Bien sur, il y a toujours Merkel (qui s'est prise une claque), la Grèce (perdue dans sa valse hésitation), Poutine (qui est revenu), l'Espagne (qui ne sait plus comment s'en sortir)...

Mais, moi, ce qui me fait réagir - et là, ce que je redoutais arrive - les religieux nationaux commencent à faire parler d'eux. Après tout, pourquoi ne le feraient-ils pas ? Depuis que ce dernier quinquennat a tout fait pour stigmatiser la religion d'une bonne quantité de français (j'insiste sur français). Celle-ci a pris naturellement sa place dans le débat public.

Et c'est la que je m'énerve, que je m'insurge et que je m'indigne. Ne vivons-nous pas dans une république laïque ? Chacun est libre d'avoir (ou pas) la religion qu'il souhaite. Mais à aucun moment, il n'est dit que ces religions doivent prendre le pas ou interférer sur nos institutions, sur notre vie en société. Quand on relit l'Histoire du monde, ancienne et actuelle, combien de guerres commises, de victimes au nom d'un dieu ? Que les opinions politiques soient un motif de clivage, cela pourrait s'admettre puisque cela touche à nos relations "pratiques" et économiques du quotidien. Mais la religion, qui en plus - et selon chacun - peut avoir l'interprétation la plus large, et qui arrive par on ne sait quelle mésalliance à interférer sur des mouvements politiques (cathos et UMP). Là vraiment ça m'anéantit ! Remettons-la vite à sa place : dans nos têtes et/ou dans nos cœurs. Cela doit rester intime, se partager en intimité. Cela ne doit jamais venir sur la place publique.
De grâce, n'allons pas jusqu'à revivre une nouvelle Saint Barthélémy ! C'était en 1572. Et il n'y a pas prescription pour ce genre d'horreur.

12/05/2012

Remerciements à Philippe Bilger

Je viens de lire avec une immense satisfaction le dernier billet de Philippe Bilger, avocat de renom et accessoirement bloggeur chez Marianne. Voici le lien pour ce billet que je vous invite vivement à lire.
Ayant moi-même soutenu François Bayrou, je suis entièrement d'accord avec lui sur le maintien d'une grande vigilance.
Certes j'ai voté Hollande au deuxième tour et suis pour le moment très satisfait de la nouvelle image de président qu'il veut imprimer. Mais je vais aussi surveiller en premier lieu la politique économique qu'il va mettre en œuvre, puis aussi, et surtout, la moralisation de l'état et de toute son équipe. Je le ferai d'autant plus facilement qu'il n'est point besoin d'être spécialiste pour constater la moindre dérive. Et aussi, bien sûr puisque c'est le point commun principal avec le programme de F.Bayrou.
Pendant ce temps, et avant la "prise de pouvoir officielle", je vais suivre avec attention ce qui peut de près ou de loin affecter notre pays : les élections en Algérie, l'évolution de ce qui se passe en Grèce, le lancement de la campagne présidentielle aux USA.
Bon week end à vous, et n'hésitez pas à commenter mes billets. Sur la droite de la page, j'ai créé un petit sondage (anonyme) auquel vous pouvez participer. Son résultat pourrait m'indiquer comment se situe mon lectorat. Merci à vous.

11/05/2012

A l'attention de mes lecteurs

Tout d'abord merci de consacrer un peu de votre temps à la lecture de mon blog. Je sais que vous êtes quelques uns à lire ces "papiers". Cependant, et à ma grande surprise, vous êtes peu nombreux à me laisser des commentaires... Peut-être qu'il y a un dysfonctionnement technique.
Je vous remercie par avance de me laisser quelques mots même (et surtout) si vous n'aimez pas. On ne progresse que si l'on est critiqué.

Du bon usage de "vrai" et de "normal"

Amis de gauche et amis de droite,
Ces derniers jours, initiés par des politiques et relayés abondamment par les media, on a vu fleurir sinon envahir les différents propos de ces beaux adjectifs.
Rappelez vous le "vrai travail" puis transformé en "vraie fête du travail". Dérangeant pour beaucoup, quelle que soit la famille politique.
Puis ça a été le "président normal". Moins dérangeant car personne ne peut dénier que François Hollande soit un peu plus normal que son prédécesseur qui était apparu un peu trop "bling-bling". Mais le "normal" commençait à prendre une allure un peu trop ostentatoire.
Hier, un homme, seul, bien qu'apprécié d'une majorité de français, a parlé. François Bayrou s'est exprimé, une fois de plus.
Dans sa déclaration*, il nous a montré, une fois encore, la force de ses convictions et de sa probité. (*Pour ceux qui auraient la flemme de suivre le lien, je la retransmets in extenso ci-après). Très courageusement, il nous y redit son engagement, sa crainte d'une cohabitation, ses mises en garde sur les finances publiques, et bien d'autres choses tout aussi importantes. Il y redit aussi sa volonté de laisser son mouvement à l'abri de toute compromission ou négociation avec quelque bord que ce soit. Il y dit aussi la nécessité de donner une majorité à l'actuel président, seule condition pour garder une saine cohérence. S'il fallait résumer cette déclaration à une seule phrase, je retiendrais, pour sa force et son évidence, celle-ci : "...pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre ! ..."
Je laisse cette phrase à votre réflexion, car bientôt il nous faudra voter pour nos députés.

Déclaration de François Bayrou le 10 mai 2012 :
"L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement. 

Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible. Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays. Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps. Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer. Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics. J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit. Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques ! François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements, je crois pour ma part que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité. S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale. Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre. Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement. Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français. J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux. Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste. Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement.La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre ! Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre. Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale. Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France". Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple."

09/05/2012

Et si on faisait tous mentir De Gaulle ?

Vous vous souvenez, ou si vous êtes trop jeunes vous avez entendu cette phrase : "Les Français sont des veaux. La France entière est un pays de veaux."
Ceci posé, j'ai peur que nous n'ayons à trop lui donner raison. Chacun, de droite ou de gauche, fait souvent référence aux qualités de ce grand homme. Mais doit-on se complaire à cette quasi-évidence ?
On a déjà pas eu la chance de voir accéder aux plus hautes fonctions de l'état des Jacques Delors, Michel Rocard, entre autres (je n'ai plus en tête le nom d'autres personnalités de droite et compte sur vous pour me les citer car il y en a). Ne passons pas une nouvelle fois à côté d'une telle opportunité !
François Bayrou, dont une grande majorité de français, toutes tendances confondues, souhaiterait le voir accéder à un rôle important, est de cette trempe.
Alors, on a entendu successivement l'UMP, puis aujourd'hui le PS décider qu'ils maintiendraient tous deux leurs candidats face au candidat du Modem.
Pour mémoire, il faut quand même rappeler que par définition, et fort logiquement, François Bayrou avait laissé à chaque sympathisant ou adhérent son libre arbitre. Il avait donc choisi, à titre exclusivement personnel de ne pas voter pour Sarkozy - on le comprend-, tout en précisant qu'il émettait des réserves sur Hollande. 
Bien sur, on en attendait pas moins que l'UMP parle de trahison. On se demande bien pourquoi. Attendaient-ils qu'avec toutes les mises en gardes qu'il avait faites, tous les travers qu'avait prise la campagne de Sarkozy (ne serait-ce que par la droitisation extrême de ses propos), François Bayrou défenseur des valeurs de l'humanisme, leur donne son vote ?
Plus surprenant, le PS après avoir annoncé (trop) rapidement qu'il ne présenterait pas d'adversaire, vient de se rétracter. A cause de Mélenchon ?
Messieurs et dames de droite et de gauche, vous n'avez rien compris. Les électeurs centristes ont choisi à quasi-égale répartition de voter pour les deux camps. Personne n'a été lésé ! Le centre, le vrai, c'est ça. N'étant ni de gauche, ni de droite, chacun a voté en fonction de ce que les valeurs de chaque camp pouvait  se rapprocher des siennes propres. Et c'est bien comme ça que je le comprends. Sinon à quoi auraient servi le millions de vote Bayrou du premier tour ?
Il va s'exprimer vers 17 heures. J'attends et je sais par avance qu'il restera aussi ferme dans ses convictions. Et moi dans les miennes. Et beaucoup aussi je l'espère.

Citation du jour (très actuelle)

"Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal : c'est le courage de continuer qui compte"
Sir Winston Churchill

08/05/2012

François... II : le retour

Oui je sais, c'est bêta, mais il fallait bien un titre.

Après une journée de répit pour digérer la fin de l'ère sarkozyste et prendre le temps de lire et d'écouter les réactions, me voilà prêt à vous faire part de certaines réflexions.

Nos valeurs républicaines et morales jouent à plein ! A gauche on est humble et à droite on est unis... De bien beaux mots. Mais sont-ils effectifs ?

A gauche, de façon humilité feinte, on parle beaucoup de transition républicaine qui sonne un peu : "c'est à nous de jouer, faites place !". Certes, Hollande est sur la retenue nécessaire, tellement d'ailleurs qu'on ne l'a pas beaucoup vu depuis dimanche soir. Bon, il est vrai qu'il a surement besoin d'un peu de repos, et en plus le téléphone (international) qui a du sonner toute la journée, le difficile choix de son premier "premier ministre", pas évident. Pourvu qu'il en sorte quelque chose de positif.

Ses lieutenants, eux, occupent bien le terrain. On voit beaucoup Moscovici, un peu moins les autres... On ménage François Bayrou en évitant de lui mettre un adversaire aux législatives. Eva Joly danse le tango, un pas en avant, deux pas en arrière : "on ne voudra pas de poste de ministre" (c'était pendant la campagne), mais Cécile Duflot met fin à son poste à la tête des écolos pour se mettre à disposition, car maintenant EJ dit : "...il faut des écologistes au gouvernement...". Bon.

A droite, on apprend que Sarko prend sa retraite de président à 6000€ et qu'il redevient avocat.... Pendant ce temps là, Copé est uni avec ses grands amis : Juppé, Fillon, Peltier (!), Lepen (non c'est une erreur)...

Au passage, il punit François Bayrou qui comme nous tous n'a pas voulu se compromettre. Républicains...mais quand c'est obligé seulement ! Ces gentils UMPistes veulent un contre-pouvoir à l'Assemblée nationale : attends ! ça servirait à quoi d'élire un président pour faire une autre politique si c'est pour lui enlever les moyens de la mettre en œuvre ? En plus, les pauvres, ils oublient que, depuis 4 ans, ils se sont fait ratatiner à toutes les élections...

Et pendant ce temps là :

• En Russie, Poutine a récupéré son poste de président, et - que vois-je ? - Medvedev reprend celui de Premier Ministre... On croit rêver !

• En Grèce, bien que la gauche radicale ait remporté les législatives, on voit une montée des extrémistes néo-nazis qu'à côté d'eux la Marine semblerait être au PCF. Ça fait peur, non ?

• Aux Etats-Unis, Obama en campagne et après avoir dit au-revoir à Nico et félicité Franky, "recentre" sa politique - je sais pas ce que ça veut dire aux states -. J'ai une amie américaine qui va m'expliquer ça. Pour elle qui vote à gauche et qui s'est faite naturaliser française, la gauche américaine a failli exister... avant le McCartisme. Ça veut tout dire.

Et chez nous, d'après notre quotidien du soir Le Monde : La BNP divise ses dividendes par deux et "...Quelque 3 479 collaborateurs de la BNP se partageront ainsi une enveloppe de 488,67 millions d'euros, soit une moyenne de 140 465 euros par bénéficiaire...). Seulement ?

Bon, voilà, je suis de mauvaise humeur. Alors ça suffira pour aujourd'hui. En plus il ne fait même pas beau dehors...

PS (Non pas le PS mais post scriptum) une petite précision : l'avion de Hollande le 6 mai au soir c'est pas le Fouquet's. Il a été payé par le Parti Socialiste (15000€) (et puis il n'y avait pas le "ToutCAC40" avec lui). Quand même, ça aurait été dur de faire le trajet Tulles-La Bastille en si peu de temps avec tous les radars...

06/05/2012

Un seul vainqueur, un seul vaincu !

Ce soir mes amis, j'en suis sur, seul Hollande a gagné, et seul Sarkozy a perdu.
Et nous, français, de gauche, du centre, de droite, nous... sommes restés français. Avec nos craintes, nos doutes, nos joies et nos peines. 

Certes, un quinquennat de mépris, de bling-bling, d'autosuffisance vient de prendre fin. Nous allons tous reprendre nos esprits et laisser tomber ce clivage qui a tellement été exacerbé par la clique malfaisante des Sarkozy, Copé, NKM, Rosso-Debord, Guéant, et autre Morano. Ils ont entraîné avec eux des gens de valeur qui se sont laissés aller à des propos qu'en d'autres circonstances ils n'auraient jamais prononcés. Je pense à des gens comme François Fillon, Alain Juppé et quelques autres. Bien sur je ne partage pas complètement leurs idées. Mais au moins peuvent ils dirent qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu, et qu'ils ont montré une forme de respect pour ceux qui n'étaient pas dans leur camp. 

Certes, aussi, il faudra garder en mémoire tous les mots doux que les candidats aux primaires socialistes, et  leurs alliés du second tour se sont échangés. Il faudra aussi bien avoir en tête la profession de foi pour la présidentielle.

Et enfin, il faudra vite se ressaisir par rapport à cette progression des votes extrémistes de tous bords qui, j'en suis sur, étaient avant tout des votes de protestation et non comme certains l'ont revendiqué des votes d'adhésion à des projets inconséquents.

Demain devra commencer un long travail de reconstruction de la société française. Il faudra mettre fin à ces haines provoquées et voulues par nos ex-dirigeants. Demain, rien n'aura changé : endettement de la France, chômage, pouvoir d'achat, ... Demain il va falloir, que tous, motivés à l'occasion de ce changement, chacun à sa mesure, nous apportions notre pierre à la reconstruction de notre pays meurtri.
Je fais le vœux, et je pèse mes mots, que François Bayrou, dont beaucoup en France s'accordent à reconnaître la qualité de jugement, prenne une part active dans ce chantier si ardu qui nous attend.

J'ai créé ce blog dans un esprit de révolte et d'agacement. Je vais le poursuivre avec l'esprit le plus critique et le plus objectif à l'avenir.

Félicitations, donc Monsieur le Président, mais aussi bon courage pour ce mandat : puissiez-vous ne pas montrer trop d'entêtement sur des décisions qui s'avèreraient hasardeuses !
Ne faites pas comme votre prédécesseur : pensez au peuple, pensez à la France.

'm'énervent

Je suis en train de criser (tiens, moi aussi ?) en écoutant la radio, ou en observant internet et autre media.
Est-il donc si important, si anormal que les principaux leaders politiques aillent faire leur devoir de simple citoyens ? Ils font comme tout le monde et basta !
Pour ma part je suis aussi déjà allé voter. Pas un journaliste pour l'évoquer, pour me questionner, pour me prendre en photo. Et alors ? Ça va changer quelque chose ?
Et encore, ceci n'est qu'un exemple de la vacuité de bon nombre de sujets. Il faut tellement faire du remplissage, être le premier à annoncer que le petit chat (ou chien, si vous préférez les chats comme moi) est mort. On s'empare du premier soupçon d'info venu et on en fait une tartine. Du grand "port'nawak" !
Et pourtant, de vraies informations il y en a beaucoup en ce moment dans le monde, non ? Tiens au hasard :
Ce qui se passe en Israel, par exemple. Ou bien ce qui se passe en Grèce. Ou alors simplement ce qui se passe chez nous !
Alors, messieurs les journalistes, et au risque de paraphraser ce qu'a dit le nain , donnez nous de la vraie info !
Tiens par exemple, vendredi 4 mai, fin d'apès midi : Villeneuve  sous la grêle
Rue de l'Ecluse, sur le pas de porte d'une amie

La rue de l'Ecluse
Villeneuve et le Lot dans la tempête ! 
(Bon là on voit pas trop, mais ça donnait et ça tonnait aussi beaucoup !)

A mes amis


A mes amis de droite :
Souvenez-vous de toutes les promesses non tenues, de l’exécrable caricature qu’est devenu la fonction présidentielle, de la peopolisation de la vie politique, du mépris affiché pour une grande partie d’entre nous !

A mes amis du centre :
Souvenez-vous des propositions de F.Bayrou et de ses mises en garde sur notre avenir économique, de la moralité qui doit prévaloir dans toute la conduite des affaires nationales !

A mes amis de gauche :
Souvenez-vous que tout n’est pas rose et qu’être gentil n’oblige pas le reste du monde à être gentil. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !

A tous mes amis, allez voter après avoir bien réfléchi, pas parce que c’est la droite ni parce que c’est la gauche, mais par rapport au programme dont vous pouvez adhérer au plus grand nombre de propositions.
Votez !

Amis électeurs et lecteurs...

N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
J'accepte la contradiction mais aussi les avis, remarques et pourquoi pas vos louanges [non, je rigole].
Participez pour faire vivre mon blog. Vous pouvez aussi me proposer un sujet bien que les idées ne manquent pas.
Suivez-moi aussi sur Twitter ou Facebook.
Et surtout, aujourd'hui 6 mai, je vous souhaite la meilleure journée possible, mais
VOTEZ !

05/05/2012

En réponse à Philippe Tesson


Philippe Tesson, journaliste politique tient une tribune intitulée La campagne de France au journal Le Point :
Voici ma réponse intégrale, elle a été tronquée sur le site :
"Pour ce qui est de votre analyse des réflexions des électeurs de droite, vous êtes mieux placé que moi pour en parler. Et tant pis pour ceux que vous décrivez avec de si fielleux arguments (Décidemment le camp sarkozyste n'est plus à un dédain près !)
Par contre je ne peux pas vous laisser dire de telles incongruités sur François Bayrou. J'en suis un sympathisant convaincu. Mais à votre différence évidente, j'ai lu sa déclaration. Elle est claire, limpide, intelligente.
On peut ne pas adhérer aux idées de François Hollande, mais on a le droit et le DEVOIR de chasser Sarkozy qui n'a orienté sa politique qu'en fonction de ce que son très précieux et douteux entourage lui imposait. Il a trop sérieusement dégradé l'image du Président de la République Française, trop dédaigné voire insulté le peuple de France, s'est trop compromis avec des gens peu recommandables y compris le FN.
Non monsieur Tesson, je vous croyais plus intelligent à défaut d'être réaliste."

Demain est un autre jour...

Ainsi s'exprimait Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent.
Je souhaite que le vent balaiera au tréfonds de nos souvenirs les cinq années que nous venons de vivre et que des mots comme bling-bling, vrai travail, Copé, Rosso-Debord, Pécresse, NKM et consors disparaîtront définitivement du vocabulaire quotidien. Et surtout que l'histoire se souvienne de ce qu'à pu être dégradant, pour la France et les français, la présidence de cet espèce d'agité tourmenté qu'a pu être Sarkozy. Pourvu que pour une fois une décision qu'il ait pu prendre soit enfin respectée : sortir de la vie politique en cas de défaite !
Demain, d'autres ennuis, d'autres combats nous attendent. De belles promesses nous ont été faites. Parfois sans tenir compte suffisamment de la réalité économique. Il nous faudra être vigilants et savoir aussi réagir  avec autant d'impartialité que nous l'avons fait jusqu'à maintenant.
Tous les espoirs sont permis. Pas l'utopie !

04/05/2012

Merci François...

...non pas celui-là. L'autre.
J'ai toujours été de sensibilité de gauche, et ai donc, par le passé, toujours voté pour le candidat socialiste. Sauf bien sur en 2002 comme beaucoup.
Depuis quelques mois, pour cause de temps libre forcé, j'ai enfin pris un peu plus le temps pour analyser et réfléchir aux différents programmes que les candidats nous proposaient. Sans renier mes convictions profondes, j'ai quand même été sensible à certains points :
• ce clivage incessant entre la gauche et la droite me dérangeait, mettant en évidence l'idéalisme forcené de la gauche bien pensante et le libéralisme inhumain de la droite.
• le manque de crédibilité des deux candidats "principaux" que les media nous ont carrément imposés.
• et l'attitude et les propos réalistes, humanistes et gaulliens de François Bayrou. Sa volonté de vouloir rassembler les hommes et les femmes capables d'apporter quelque chose à la France.
Fort de ces constats et de bien d'autres, j'ai donné en toute conscience ma voix au Centre. Pas par hésitation entre les deux camps mais par conviction. J'ai suivi les réflexions de cet homme isolé et pris dans l'étau des paroles un peu vides des uns et des autres. J'ai admiré aussi la qualité, la justesse et aussi la forme des propos de F.Bayrou.
Et donc, après le premier tour il me restait à faire un choix, obligé, forcé et presque logique : en finir radicalement avec le sarkozysme. Ne plus voir, ne plus entendre cet homme qui a tellement dévoyé la fonction qu'il exerce, tellement assassiné notre langue, nos valeurs et notre morale !
Je restais cependant embarrassé par mes nouvelles convictions.
Hier, je me suis senti délivré. François Bayrou, dans une déclaration d'une grande qualité et d'un immense courage politique, m'a laissé libre de mon choix, tout en me donnant une indication sur son intention qui me donne raison dans mon choix.
Je vous invite d'ailleurs, si vous ne l'avez pas entendu hier, à lire la retranscription de sa déclaration :
Dimanche, j'irai donc le cœur léger contribuer à dire "Ciao pantin !". Et je resterai vigilant sur l'après 6 mai.

03/05/2012

Mieux qu'un long discours

Voilà, exprimée par quelque élus, ce que je considère comme une réflexion de bon sens à laquelle j'adhère :
"Pour tous ceux qui militent depuis de nombreuses années pour un centre fort et indépendant, capable d'être le pivot d'une majorité de rassemblement de la vie politique française, les résultats du premier tour de l'élection présidentielle sont une cruelle désillusion. Malgré une forte popularité et une campagne courageuse et de vérité, François Bayrou a obtenu un score décevant tandis que les extrêmes ont recueilli près du tiers des suffrages exprimés. Son diagnostic de la situation du pays n'en reste pas moins pertinent et les valeurs qu'il incarne peuvent être au cœur de la politique qui sera menée au cours du prochain quinquennat, à condition de faire un choix clair et cohérent pour le second tour.
En effet, dans cette perspective, il paraît aujourd'hui inimaginable de s'abstenir car pour nous, responsables politiques élus, la démocratie, c'est choisir. C'est un devoir en temps normal, c'est un impératif moral en temps de crise, non seulement financière, économique et écologique, mais aussi morale et politique. Dans un tel contexte, le non choix ne peut être qu'assimilé au renoncement et au manque de responsabilité.
Ce préambule posé, les centristes, les gaullistes sociaux, les démocrates et les humanistes devront dimanche prochain, comme tous les Français, faire un choix entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Si certains pouvaient encore avoir des interrogations au regard de tel ou tel point du programme des deux finalistes, la campagne indigne et écœurante menée depuis dimanche soir 22 avril par Nicolas Sarkozy ne peut que dissiper toute incertitude. Faisant ouvertement sienne une partie des thèses de l'extrême droite et surjouant une posture de "candidat du peuple" contre les élites en contradiction totale avec la politique fiscale injuste menée depuis 5 ans, le candidat de l'UMP transforme le deuxième tour de l'élection présidentielle non pas en une confrontation entre gauche et droite, mais en un choix "valeurs contre valeurs".
Héritiers de Lamennais et Lacordaire, des philosophes des Lumières et de Marc Sangnier, penseur d'une démocratie moderne et apaisée, mais aussi de nombreux résistants qui ont su voir au-delà des frontières, et de Robert Schuman, enfin, qui a jeté les bases de la construction européenne avec Jean Monnet, notre humanisme refuse autant les idées simplistes et injustes que les extrêmes. Face à la division, l'affrontement et le rejet, les démocrates ont toujours mis au cœur de leurs priorités la justice, l'équité et la lutte contre les inégalités en promouvant la démocratie qui est, comme l'a écrit Marc Sangnier, "l'organisation sociale qui porte à son maximum la conscience et la responsabilité des citoyens".
En rappelant dans sa réponse à la lettre de François Bayrou sa volonté de mener une réforme fiscale d'envergure visant à rétablir l'équité entre citoyens, de préserver notre modèle social issu des travaux du Conseil national de la résistance qui participe de notre identité collective, et d'engager la moralisation de la vie politique, François Hollande s'inscrit dans la droite ligne de ces valeurs qui, au-delà des programmes et des projets, fondent la raison d'être de notre engagement politique au service de la construction d'une société solidaire et apaisée.
A cet argument décisif des valeurs s'ajoute le fait que depuis 4 ans, nous faisons l'expérience de l'administration de collectivités locales aux côtés de la gauche et prouvons au quotidien qu'il est possible de travailler en bonne intelligence avec d'autres sensibilités au service de la population sans renier nos convictions. A Montpellier, Grenoble, Lyon, Brive, Dijon, Asnières, Lille, Dunkerque et en région Poitou-Charentes, nous sommes des éclaireurs qui donnons corps au principe selon lequel, en politique comme en toute chose, nos différences font notre richesse.
Dès lors, ce qui est possible au niveau local doit l'être au niveau national. Nous avons tracé un chemin dont la stratégie ultra-droitière de Nicolas Sarkozy valide aujourd'hui davantage la pertinence. En ajoutant le déshonneur à la défaite, le candidat sortant risque en effet d'atteindre durablement la crédibilité de ceux qui, comme nous, n'aurons pas su faire un choix conforme à leurs convictions les plus profondes.
Alors, "valeurs contre valeurs", le 6 mai, nous voterons François Hollande et invitons tous les centristes, les gaullistes sociaux, les démocrates et les humanistes à lui apporter massivement leurs suffrages afin qu'il puisse affronter les problèmes de notre pays fort d'une large majorité et d'une puissante légitimité."

Olivier Henno, maire de Saint André, conseiller général du Nord, premier vice-président de la communauté urbaine de Lille Métropole (LMCU) ; Marc Dufour, adjoint au maire de Montpellier, conseiller d'agglomération ; Michel Aslanian, conseiller municipal de Montpellier, vice-président de Montpellier agglomération; Alexis Blanc, vice président conseil régional de Poitou-Charente ; Morad Bacher-Cherif, vice-président d'agglomération de Grenoble ; Thomas Rudigoz, conseiller municipal, conseiller communautaire du Grand Lyon, conseiller général du Rhône ; Eric Desbosconseiller d'arrondissement à Lyon, conseiller communautaire du Grand Lyon, président du groupe démocrate du Grand Lyon ; Philippe Lescure, adjoint au maire de Brive ; Eric Firoud, conseiller municipal de Nîmes ; Pierre Yana, conseiller municipal de Dunkerque, conseiller communautaire de Dunkerque communauté urbaine ; Christian Delom, conseiller municipal de Clamart (92), président du groupe MoDem ; Alexis Blanc, vice-président du conseil régional Poitou-Charentes ; Valérie Marmin, conseillère régionale Poitou-Charentes ; Marie-Laure Tissandier, conseillère régionale Poitou-Charentes ; Jean-Pierre Dufès, maire de Terves (Deux-Sèvres) ; Stéphane Robin, vice-président agglomération de Saumur en charges des politiques sociales ; Danièle Gomez, élue MoDem municipale de Saint-Jean de Védas ; Jacques Richir, adjoint au maire de Lille ; Jaël Lannoy, conseillère municipale à Lille ; Denis Vinckier, conseiller municipal de Lille ; Bertrand Jabouley, adjoint au maire du 5e arrondissement de Lyon ; Catherine Panassier, adjointe au maire du 3e arrondissement de Lyon ; Eric Firoud, MoDem de Nîmes ; Céline Faurie-Gauthier, conseillère municipale de Lyon ; Frédéric Tsitsonis, adjoint au maire de Montpellier, conseiller communautaire ; Yves Baumuller, conseil national du MoDem, conseiller municipal délégué et conseiller communautaire de Colmar ; Bernard Bouillon, conseiller municipal à Ardres (62) ; Dimitri Tchoreloff, conseiller municipal à Gif-sur-Yvette (91) ; Michel Van Tichelen, adjoint au maire de Tourcoing ; Arnaud Verspieren, adjoint au maire de Roubaix ; Frédéric Lefebvre, délégué départemental du MoDem (59) ; Philippe Rochou, vice-président du conseil général de Lozère ; Nadia Belgacem, adjointe au maire de Roubaix ; Saty Olla, adjointe au maire ; Youssef Chouaf, adjoint au maire ; Jean-François Boudailliez, adjoint au maire ; Anne-Marie Gilman, adjoint au maire ; Francine Ballenghien, adjointe au maire ; Jacqueline Deschamps, adjointe au maire ; André Delville, conseiller municipal délégué ; Christel Lacomblez, conseillère municipale déléguée ; Mébarek Sehrani, conseiller municipal délégué, conseiller communautaire de Lille Métropole ; Mikael Wood, conseiller municipal délégué, conseiller communautaire de Lille Métropole.