18/05/2012

Elysée : Charte de déontologie

Pour faire suite à mon billet précédent (Merci Sarko), je vous indique ici le lien vers l'original de ladite charte. A apprendre par cœur pour observer à la loupe la suite des événements.
(Ça fait drôle de ne plus voir Sarko sur la page d'accueil)

Merci Sarko !

Ça me fait mal et drôle d'accoler ces deux mots. Très mal !. Mais vous allez comprendre pourquoi.

Pour répondre d'avance aux interrogations suscitées par un tel remerciement, je déclare en préambule être sain de corps et d'esprit, être à jeun et n'être en proie à aucune substance illicite. Je déclare par ailleurs n'avoir subi aucune pression, aucun encouragement moral ou pécuniaire de qui que ce soit.

La 5ème République nous a habitué depuis - trop - longtemps à des égarements que la morale la plus élémentaire ne peut que réprouver :

• Giscard et les diamants de Bokassa, les avions renifleurs, ...

• Mitterrand et Mazarine, le Rainbow Warrior, ...

• Chirac et la Mairie de Paris, ...

• Sarkozy et..., non je ne ferai pas la liste de ses dérives ainsi que de celles de beaucoup de ses ministres. J'y passerais sûrement la journée.

Et voilà qu'on a droit à une Charte de moralité ! (Lire ici sur le sujet et pour mémoire une article du Monde). Cet engagement avait initialement été pris par François Bayrou au titre de la moralisation de la République et le PS l'a judicieusement repris à son compte.  Il a fallu, je ne sais pas si vous vous rendez-compte de l'énormité de la chose, qu'on en arrive à être obligés d'en passer par là. L'accumulation depuis le premier jour de l'ère sarkozyenne de tous ces "incidents" qui ont émaillé l'attitude de son gouvernement, la quantité de dérives verbales, l'"amoralisation" du débat, les outrances voire outrages perpétrés par lui et ses ministres (et son entourage) : tout cela, et ça a malheureusement été nécessaire, est enfin derrière nous.

C'est vrai, chaque septennat puis chaque quinquennat  apportait son lot d'égarements. Mais le dernier a dépassé de loin les limites des bornes. Un mal pour un bien. On revient à la case départ. Finis les conflits d'intérêts, finis les cumuls des mandats, ...

Et c'est d'autant plus un bien pour un mal que la vie au sommet de l'Etat en est définitivement transformée. Ce quinquennat du moins n'aura droit à aucune faute, aucun écart. Et chacun d'entre nous y veillera.

Alors, pour une fois, et la dernière assurément, "merci Sarko"